vendredi 29 octobre 2010

Le plan Leproux est un succès !

Le Parc des Princes est vide et silencieux à chaque match. L’ensemble de la presse (sic) s’accorde à le dire, le journal "L’équipe" et "Le parisien" en tête (groupe Amaury, proche de la direction du club évidemment).
Le prochain match à Paris sera l’occasion de vérifier une nouvelle fois cette belle réussite.

L’adversaire sera l’Olympique de Marseille et ses supporters, actifs et organisés en associations.
La ligue de football et le Paris Saint Germain, entre autre, ont essayé d’éviter un fiasco attendu de tous en voulant leur interdire l’accès au stade. Mais devant une décision bafouant tous les règlements du football et piétinant les droits et libertés de chacun, les autorités (sic) ont dû faire machine arrière de façon hilarante ! Le Parc des Princes résonnera bien des chants olympiens ce prochain 7 novembre. C’est une certitude.

Alors le club, pour sauver la mise, clame déjà haut et fort que 32000 places ont déjà été vendues (les années précédentes, un mois avant le match, le stade affichait déjà complet) et que le match se jouera probablement à guichets fermés. Cela sera un succès pour nos dirigeants: le stade sera enfin plein ! Mais qui peuplera le Parc des Princes?

Depuis le début de saison, le Paris SG new look bat des records de désaffection que cela soit en championnat ou en coupe d’Europe. En championnat, les résultats à domicile sont dignes de ceux de Arles-Avignon. Et dire que pour justifier leurs piètres performances à domicile les saisons passées, les pauvres (sic) joueurs disaient subir la ferveur de leur public fidèle… cette année, l’explication ne tient plus. 


Mais revenons-en au 7 novembre 2010… effectivement, et quoi qu’il arrive, le stade sera plein… il le sera par tous les moyens, à n’en pas douter. Le club sait comment faire : promotions sur le prix des places, invitations distribuées généreusement. L’illusion sera parfaite. Mais pour quel résultat…

D’ores et déjà, nous demandons à M. Skropeta d’être transparent sur ces distributions d’invitations, en donnant par exemple des indications chiffrées sur les entrées aux guichets du stade. Recette, nombre d’entrées payantes, etc…Si M. Skropeta joue le jeu, il va sans dire que les éléments chiffrés devront être inattaquables et documentés.

Dans cette attente, nous demandons à tous les fidèles abonnés, mis à la porte pour leur fidélité et leur ferveur par un adepte de l’entertainment, du business et non du football populaire, de poursuivre cette difficile épreuve du boycott du Parc des Princes et de refuser tout retour d’abonnement aléatoire.

jeudi 28 octobre 2010

Supporter le Paris SG n'est pas un crime

La politique « supporters » des dirigeants du Paris S.G. est claire, établie et connue de tous : installer un nouveau public au Parc des Princes pour y éradiquer la violence.
Si les moyens mis en œuvre pour arriver à ces fins s’avèrent colossaux, et le système mis en place bien huilé, le résultat lui, demeure calamiteux. En effet le stade de la Porte d’Auteuil, avant de recevoir son meilleur ennemi, peine à afficher une affluence dépassant les 30.000 spectateurs, et ce en dépit des milliers d’invitations distribuées à tout va, et ne trouvant pas forcément preneur.

Mais ce plan ne s’arrête pas aux frontières de la capitale, puisque la chasse aux parisiens est ouverte dans l’hexagone, au mépris des libertés les plus fondamentales. Reste l’Europe, un des terrains favoris du club, dont ses supporters restent particulièrement friands. Et sur ce sujet, force est de constater que le club francilien navigue en plein flou, avec pas moins de trois modes de fonctionnement différents pour autant de matchs. Reprenons les événements par ordre chronologique en commençant par  le déplacement à Tel-Aviv.

Match de tour préliminaire, dont la date située fin août, ne tend pas à un déplacement massif. L’équipe dirigeante, sachant par avance que la relative ferveur de son public fraîchement débarqué, ne permettra pas de rendre un déplacement officiel financièrement viable se garde d’en organiser un. Mais sans aucune communication, sous couvert d’on ne sait quelle raison, la billetterie du parcage visiteur du stade Bloomfield restera close. Les quelques irréductibles souhaitant voir leur onze fétiche se qualifier pour l’Europa League sont donc livrés à eux-mêmes, et devront ainsi gérer avec des autorités locales, prévenues faussement par l’attitude d’un Paris S.G. les ayant assuré de la non-venue de ses supporters.
Seul un espace avait été réservé pour les officiels du PSG. Ainsi, si messieurs Leproux, Skropeta et consort jouissaient d’une place bien tranquille en tribune présidentielle, les anciens pensionnaires de Boulogne, de la tribune G et d’Auteuil présents sur place étaient eux bien isolés. Mr Leproux ne daignant pas répondre à l’invitation cordiale à débattre qui lui a été lancée, c’est avec la sécurité locale qu’un terrain d’entente sera trouvé afin d’assister à la défaite du Paris S.G., ce plus ou moins à l’abri de certaines éléments locaux décidés à faire payer à cette dizaine de fidèles les incidents du 23 novembre 2006.
Mais le pire reste à venir, car non content d’avoir laisser ces fans sous le joug d’adversaires loin d’être tous amicaux, c’est encore le Paris S.G. qui tentera de leur assener le coup de grâce en voulant les mettre en porte-à-faux avec les autorités locales. De quelle manière ? en mentant ouvertement à ces dernières pour faire passer les messages destinés à l’actionnaire du club : « Dehors Colony » et « Boycott Parc des Princes » pour des textes politiques envers l’état d’Israël. Quelques échanges tendus plus tard, l’irréprochable état d’esprit de la presse locale remettra les choses en place, et désamorcera cette bombe en expliquant et traduisant avec exactitude auprès des services de sécurité, l’intitulé exact des banderoles.
N’en déplaise à Messieurs Skropeta et Leproux, notre liberté de supporter le Paris SG en déplacement Européen est pleine et entière et on ne peut que se satisfaire d’avoir quelque peu gâché leur voyage au Moyen-Orient avec ces calicots revendicatifs…


Maccabi Tel-Aviv   -  Paris SG, jeudi 26 août 2010
Europe, synonyme de liberté !!! Et pourtant...

Le déplacement à Séville  restera dans les annales du tout répressif et du n’importe quoi envers les fans du Paris SG souhaitant se déplacer en indépendant. Zèle, mauvaise foi, menaces, arguments illégaux, tout y est passé et on a pu voir la police française s’investir un maximum pour faire plaisir aux desiderata totalitaires et liberticides de Monsieur Leproux.
En gros, ce fut beaucoup plus simple et clair : les fans ne souhaitant pas effectuer le déplacement officiel par choix (velléités touristiques, désir d’éviter la nouvelle milice rouge qui les avait conduit à l’abattoir lors du premier match de la saison au Parc des Princes…) ou  par obligation (fans non franciliens, en vacances sur place…) ont tous été catalogués comme personnes à risques. Au programme : places achetées sur Internet désactivées, blocages et filtrage aux aéroports, collaboration des renseignements généraux français avec leurs homologues espagnols pour déceler les contrevenants, et pour finir des interdictions d’approcher du stade sous peine d’arrestation… rien que ça. Franc succès de ces mesures totalitaires, puisque seuls des fans bilingues et discrets réussiront à porter, dans leur cœur, les couleurs du Paris S.G. dans l’enceinte du stade Sánchez Pizjuán.
130 amoureux du Paris SG se sont donc déplacés en Andalousie pour regarder le match dans des bars à Tapas.
La législation espagnole anti-ultras est assez drastique, mais peu de fans européens ont dû subir un tel traitement de la part de l’UEFA ou pire encore de leur propre club. On peut penser à ceux de Split ou du Feyenoord ( et leur fameux « you can’t ban a Feyenoord fan ».. souvent repris comme leitmotiv à la sauce parisienne.)
Pourtant , quand les fans de ces clubs se sont déplacés malgré l’interdiction, passant entre les mailles du filet, les autorités locales les avaient judicieusement laisser rentrer dans le stade, pour les canaliser.
On peut se demander si un jour, les fans du PSG ne se verront pas enlever leur droit à la libre circulation sur le territoire communautaire.

Alors que l’avenir européen des inconditionnels du Paris S.G. s’annonçait bien terne suite à l’épisode de Séville, quelle ne fut pas la surprise des acharnés de tout bord pour le déplacement à Dortmund, de voir le virage à 180° opéré par les autorités à la solde de la direction du Paris Saint Germain. Le mail en français dans le texte reçu par les heureux détenteurs du sésame leur ouvrant les portes du Westfalenstadion, faisant quasi office de laisser-passer puisqu’il invitait les amoureux Bleu-blanc-rouge-blanc-bleu « à adopter un comportement de Respect et de Fair Play » en terre germanique.
Mais si cette décision était une excellente nouvelle pour ces fans, on est en droit de se poser la question des raisons de ce soudain revirement de situation. Pourquoi les fans hier indésirables sont aujourd’hui acceptés ?  Qu’est ce qui différencie le match de Séville de celui de Dortmund ?
En apparence rien, si ce n’est que ce dernier est classé à haut risque suite à des rumeurs de désir d’en découdre de certains. 
Comment alors expliquer que pour un match classique les portes soient clauses, alors que pour un autre, où la menace d’affrontements plane, elles soient grandes ouvertes ?
Comment ne pas y voir ici un lien avec la désormais tristement célèbre soirée du 28 février 2010 ? 
Cette soirée où une police étonnamment passive avait volontairement laissé un groupe d’individus connus se présenter, avec une attitude belliqueuse, devant le virage Auteuil pour le résultat que l’on connaît.
Comment ne pas penser que la direction du Paris SG et les pouvoirs publics jouent une nouvelle fois aux apprentis sorciers, espérant que la situation s’envenime pour mieux légitimer un plan Leproux étrangement épargné par les critiques des principaux organes médiatiques (groupe Amaury en tête). Ce plan illégitime et injuste commence enfin à être décrié par d’autres médias plus intègres (Rue 89 en est l’exemple), médias qui  heureusement sont beaucoup moins dépendants du PSG pour remplir leurs colonnes et n’ont pas pour consigne de relayer la ligne officielle du club. Un club qui a bien du mal à reconnaitre la chute drastique d’affluence au Parc des Princes, malgré des chiffres de la Ligue de Football Professionnel accessibles par tous.

A Dortmund, mis à part quelques légers troubles afférents à ce type de grandes manifestations sportives, il n’y a rien eu à signaler. Mais à quel prix pour les fans ? Sans être sûr de pouvoir assister au match malgré des sacrifices en termes de temps et d’argent, que les pontes du football et de la presse, dans leur monde auréolé de centaines de milliers d’euros mensuels, ne peuvent pas comprendre ; ces derniers se sont retrouvés pour les plus chanceux dans un des quatre (!) différents parcages improvisés dans la tribune Nord, ou pour les autres, isolés au milieu des fans adverses. Heureusement on a pu compter sur l’irréprochable organisation allemande (dont certains en France feraient si bien de s’inspirer) et sur les fans de l’équipe du Borussia Dortmund, qui en plus d’avoir apporté leur soutien à leurs homologues parisiens par de très nombreux messages, ont été un exemple de fair-play et d’accueil. Mais nul doute que sur des destinations plus exotiques, il paraît évident que les fans parisiens ne pourront pas déambuler ainsi au stade sans risque.
          

La direction du Paris S.G. et les autorités françaises jouent à un jeu dangereux, quand on joue avec le feu, on se brûle… ou on brûle les autres.

Notons tout de même que ce déplacement que les médias annonçaient, un peu la bave aux lèvres, comme celui de tous les dangers s’est passé de façon exemplaire sans incidents ni entre fans parisiens, ni avec les allemands, ni avec la police. Non, il y a juste 500 amoureux, frustrés par le plan Leproux, qui ont pu tout simplement encourager et voir jouer leur équipe en vrai, et contester le fameux plan du président du Colony FC, ni plus, ni moins.

Bref, nous continuons à appeler les fans parisiens à se déplacer librement partout où cela est possible. Chaque présence de façon autonome, en marge du déplacement « tous psg » est une victoire !!!

De la même façon, une cinquantaine de fans parisiens ont pu mettre en place un contre parcage au stadium de Toulouse, le tout sans créer de soucis ni avec les locaux, ni avec la police et … sans manger les enfants, c’est dire !
Pendant 90 minutes, nous avons enfin pu voir un match de championnat dans un stade, enfin pu revivre ces émotions, ces moments forts qui rythmaient nos vies tous  les week-ends avant que n’arrive la grande purge des Tribunes populaires avec Robin Leproux, véritable fossoyeur de la passion régnant autour du si décrié club de la capitale.
Pendant 90 minutes, nous avons pu manifester notre hostilité à ces nouvelles mesures et leurs exécutants, hurler notre tristesse mais aussi notre amour pour ses couleurs, notre club et nous avons pu nous faire entendre.
Les joueurs ne s’y sont pas trompés en venant spontanément saluer et donner leur maillot à notre parcage alternatif plutôt qu’à la trentaine de personnes venus avec le car « tous Psg ».

Toulouse - Paris SG, samedi 16 octobre 2010
Nous avons prouvé, tout en restant dans la légalité, malgré une psychose répressive qu’il n’était pas possible de priver ad vitam eternam les anciens abonnés  des tribunes du Parc de leur équipe.

mercredi 20 octobre 2010

Histoire d'une réunion avortée...

Nous tenons à réagir aux divers articles de presse suite à la « non-réunion » entre Robin Leproux et les fans actifs du Paris SG.

Plusieurs choses. On a pu entendre ici ou là (Sur radiopsg par exemple…. dont on pourrait se demander si, à l’instar de radio Paris pendant la guerre, « radio Psg » ment) que la réunion avait été annulée à cause des perturbations de transport dues au mouvement social ou pire qu’elle avait été annulé par la direction du Colony FC.
Rétablissons les choses, le sieur Leproux et ses sbires se sont retrouvés symboliquement seuls autour de la table car les anciens représentants des abonnés actifs (qu’il a chassé de fait par son plan homonyme) ne souhaitaient pas rencontrer celui qui est le fossoyeur des tribunes populaires, de l’ambiance, de la ferveur du Parc des Princes (qui est plutôt à l’heure actuelle le Parc des lynx).

Monsieur Leproux est susceptible. Il annule une réunion avec certains représentants suite à l’action du KOB contre Rennes où son nom et ses plans ont été brocardés par les contestataires. Drôle de méthode, on a rarement vu un dirigeant politique, responsable, annuler une réunion avec des leaders syndicaux car son nom a été brocardé dans les cortèges et manifestations.


Passons, monsieur Leproux, sentant le vent tourner (affluence en berne, greffe d’un utopique « nouveau public » qui ne prend pas, le fameux  « classico » qui approche) a souhaité rencontrer les anciens occupants des tribunes populaires.
Dans la forme, ses prises de contacts avec d’anciens leaders ont été assez floues. Sentant le camouflet, il s’est fait insistant, visiblement, pour rencontrer des gens qu’il n’a cessé de mépriser et de stigmatiser et dont il s’est coupé de façon abrupte  dès le mois de mars dernier.
D’ailleurs le président délégué du Colony FC ne se rend pas compte, qu’avant de ne pouvoir se voir entre elles, certaines entités des tribunes ne veulent tout simplement pas le voir lui. Remettons les choses à leur place. Ce n’est pas la présence de x ou y qui dissuade z de venir à la réunion, c’est tout simplement la présence de Robin Leproux.
Il est assez pathétique de voir le président du Paris SG aux abois.Au final, Monsieur Leproux a dû se contenter de faire une réunion avec les journalistes du Parisien (le Groupe Amaury semble soutenir la nouvelle politique du club plus que de raison… mais passons, nous ne sommes pas là pour juger du travail de ces « gens-là ») pour annoncer la suite de son plan, c'est-à-dire «la reprise des abonnements  aléatoires en virages » au Parc des Princes.


Alea jacta est ?
Dans le fond les dés étaient pipés d’avance puisque Robin Leproux ne souhaite nullement  amender son plan. Au contraire, il sait depuis le début que toutes les anciennes composantes sont opposées à ce système d’aléa.

Monsieur Leproux pense faire une concession, un geste, en parlant de reprise des abonnements. Nous ne sommes pas dupes. Monsieur Leproux, qui a appuyé la dissolution de certains groupes, qui avait avalisé la fermeture de locaux la saison dernière, veut revoir des banderoles et des tifos ?
Ce personnage a du se lever un matin et se prendre d’amour pour le folklore ultra.
Nous sommes désolés pour ce monsieur mais ce folklore ultra est mort. Les beaux tifos, les banderoles, les chorégraphies sont mortes en même temps que les anciens groupes et les tribunes populaires.
Et oui, sans association, pas de dialogue (moins facile pour organiser des réunions...), pas de structure, pas de spectacle.

Reste l’ambiance. ….
Robin Leproux se rend-il compte qu’un parc sans ambiance, ce n’est plus la même chose? 
Au fond de lui, malgré ses exercices d’autosatisfactions médiatiques  (en compagnie du ministre de l’Intérieur par exemple), il sait qu’un parc aux deux-tiers vide ce n’est pas viable, et il sait que l’équipe a besoin de son public (les joueurs doivent le savoir, mais hormis quelques propos  de messieurs Jallet et Traoré on ne les entend guère… Omerta, censure présidentielle?). On verra ce qu’ils en pensent quand ils joueront début novembre à l’extérieur….au parc  des lynx contre le BVB et l’OM. Car il ne faut pas se leurrer, et c’est un mal nécessaire, l’ambiance sera olympienne et germanique lors de ces matchs même si la tribune F rouge est fermée ce jour-là. (On peut d'ailleurs légitimement se demander si la direction du Paris SG, qui pourtant vante un parc pacifié, n’a pas poussé la ligue pour interdire de déplacement les marseillais afin de ne pas jouer dans un stade hostile…. à domicile.)

On peut se demander si avec l’aide de ses virages, le Paris SG n’aurait pas battu les Girondins de Bordeaux ou l’OGC Nice. Enfin monsieur Kombaouré vous répondrait que non, que c’est tellement mieux sans les virages qui ne passaient leur temps qu’à contester un actionnaire irréprochable d’investissement et des joueurs à la hauteur de leur standing, de leur salaire et de leur maillot depuis tant d'années. Qu'il est triste de voir une ancienne légende résumer à ça un public qui, grosso modo, est toujours venu au stade, a toujours soutenu ses couleurs même, et surtout, quand l’équipe jouait sa peau en ligue 1. Décidément, que de gratitude de la part de ce monsieur. Passons….

Même si les médias sont enclins à faire de la propagande pour un Parc pacifié, on sent tout de même poindre des critiques sur le manque d’affluence et d’ambiance.
Le boycott des anciens abonnés est superbement respecté. Les chiffres le prouvent. Le Paris SG joue dans un stade qui sonne creux et ou l’ambiance  y est timide, faiblarde, sans âme.

Cette ambiance, elle venait du cœur du parc, des 13 000 abonnés des tribunes populaires, qu’ils soient cartés dans les groupes ultras ou non.
Aujourd’hui, on nous a enlevé une partie de notre vie et on a enlevé son âme au club.
La greffe du nouveau public, n’ayant pas pris, tout d’un coup le club veut revenir vers nous.

Soit, mais pas à n’importe quel prix. Nous ne sommes pas des moutons. Le hochet des abonnements aléatoires nous laisse de marbre et nous sommes prêts à continuer le sacrifice de nous priver de notre passion, de ne plus aller dans ce qui est notre seconde maison.

Il n’y a qu’une seule issue au problème : le retour des abonnements dans nos anciennes tribunes avec notre ancienneté et à des tarifs populaires.

Plus rien ne sera plus jamais comme avant. Tout le monde le sait. Il y a eu un décès récemment et en même temps c’est tout un pan de l’histoire des tribunes qui est parti aussi.

Mais la lutte légitime contre les dérives violentes justifient-elles de jeter à la rue les supporters les plus fervents pour après revenir vers eux avec des appels du pied hypocrites.
C’est à la police de gérer l’ordre public. Bizarrement, on a pu voir cette année des dispositifs humains et matériels hallucinants, permettant de créer des zones étanches et d’éviter les mouvements de foule. Il semble ainsi plus intéressant de canaliser des manifestations pacifiques comme leur du 1er match que d’éviter des affrontements dramatiques comme lors du funeste 28 février 2010...

Nous n’avons pas à présenter de plan de sortie de crise, en tout cas pas à quelqu’un qui nous méprise et qui a œuvré à la mise à mort du tissu associatif des tribunes.
Maintenant il ne reste que des abonnés, des individus, 13 000 types en colère et tristes. Tristes de ne plus pouvoir aller au parc, tristes de ne plus pouvoir chanter avec leurs amis dans leurs tribunes (car la répartition par tribune n’est pas que source d’antagonisme, elle est source d’histoire, de ferveur, d’amour de passion et comment expliquer à tous ses anciens abonnés, qui pour certains ont déjà dû enterrer leurs groupes ultras, qu’il va falloir aussi tirer un trait sur ça), tribunes avec lesquelles ils ont des liens forts, puissants.

Il est clair que tout le monde ne peut pas le comprendre mais ces gradins, ces emplacements, ces sièges en plastique, ces coursives, ces odeurs, ces habitudes que l’on avait tous les 15 jours, c’était plus qu’un lieu sans âme où aller voir du foot, c’était tout simplement notre seconde maison, une partie de nous-même, notre vie.

Pour tous ces passionnés, les aléas de la vie ne sont pas toujours très faciles, alors il est plus que jamais hors de question d’accepter le placement aléatoire au sein des virages du parc, que ce soit par l’achat de places ou par un système d’abonnement, qui n’est en rien une concession ou un geste de paix mais au contraire, une façon perverse de finaliser ce plan d’extermination des fidèles…. Sauf que Monsieur Leproux a oublié que sans ce noyau de passionnés, sans tous ces amoureux du Paris SG, la culture football en Ile de France ne représente pas grand-chose. Il pensait attirer un nouveau public… Au final il récolte des sièges vides qui font très mauvais genre à la télévision. Il fallait y penser avant……..

En attendant le retour de nos abonnements, continuons le boycott du Parc des princes et tâchons d’aller représenter nos couleurs et contester le plan Leproux partout où nous le pouvons à l’extérieur.





lundi 18 octobre 2010

Chers anciens abonnés des tribunes populaires du Parc des Princes,

Nous ressentons le besoin de nous adresser de nouveau à vous.
Nous sommes les ex-Lutece Falco 1991 et par ce communiqué, nous voudrions une nouvelle fois insister sur l'importance du BOYCOTT des tribunes du Parc des Princes. Pas de méprise, le groupe s'est dissout mais par clarté médiatique nous avons pris le parti d'utiliser l'appellation de ce qui fut un groupe de soutien au Paris SG de 1991 à 2010. Nous avions déjà communiqué en septembre sous l'appellation ex-abonnés du Virage Auteuil.

Si nous avons douloureusement fait le deuil du groupe, en tant qu'abonnés mis de fait à la porte par Messieurs Leproux, Boindrieux et Bazin, nous espérons vivement retrouver nos abonnements dans nos anciennes tribunes et ce, de façon NON ALEATOIRE. Nous insistons par ailleurs sur le fait que ce retour des abonnements concerne TOUS les anciens abonnés, y compris les ex-IDS (cela afin de ne pas instituer de fait une interdiction de stade à vie).
Comme chacun a pu voir, la marge de manœuvre des anciens abonnés est plutôt limitée. La répression aveugle et disproportionnée de toute contestation limite nos moyens d'action. On pensait avoir connu le pire après la mise en scène policière de PSG/ASSE. Mais on a vu à Séville que le Paris SG avait le bras long pour convaincre les autorités locales d'interdire en toute illégalité l'accès du stade à 130 fans venus par leurs propres moyens.

Par contre, s’il y a bien un moyen pertinent et couronné de succès, c'est le boycott.
Pas besoin de grand discours, les chiffres parlent d'eux même. Malgré une politique d'invitations de grande envergure, le Parc des Princes sonne désespérément creux. Sans parler des deux matchs de Coupe d'Europe joués dans une atmosphère digne du stade Louis II (pour paraphraser un célèbre commentateur sportif), le PSG ne remplit pas le Parc comme les saisons précédentes malgré des résultats relativement bons et une équipe prometteuse


 
Pour l'instant le boycott est un franc succès et c'est notre meilleure arme. Les médias et les joueurs commencent à se questionner sur le manque de public et d'ambiance. 
Le PSG joue son va tout en espérant remplir le Parc avec de bons résultats. Montrons leur que même si nous restons attachés au Paris Saint-Germain, 
il n'est pas pensable à l'heure actuelle de revenir au Parc et de cautionner le plan Leproux.




Même si ça vous titille, même si le stade vous manque, et il nous manque à tous, même si vous avez envie de vous enflammer devant les caviars de Néné ou la solidité retrouvée, faites le devant la télé.
Le boycott est notre meilleure arme, la moins risquée en termes de répression et la plus impactante contre Colony Capital en termes financiers mais aussi et surtout en termes d'image. Non, la greffe du nouveau public souhaité par Leproux ne prend pas. Ne remplissons pas le parc. C'est un sacrifice, douloureux, mais il en vaut la peine.


Dans peu de temps, le Paris SG affronte l'OM. Nous vous demandons de ne pas faire exception pour ce match. Au contraire, il faut être cohérent, malin et ne pas aller au Parc.
Ne rêvons pas, le Parc risque d'être plein de fans de foot occasionnels attirés par l'affiche sulfureuse...
Ne rêvons pas non plus, et ce sera un crève cœur, mais notre temple risquera d'être rempli de fans du club ennemi comme dans les pires périodes du début des années 90. Ces pensées font frémir, ces pensées font mal, mais que Robin Leproux assume ses choix.
Le Paris SG a pris l'habitude de jouer dans un stade a moitié vide et sans le soutien inconditionnel des tribunes populaires. On verra si les joueurs seront ravis de jouer dans un Parc acquis à la cause olympienne...
C'est difficile pour nous tous, mais c'est la seule solution pour que le club se rende compte qu'il est démuni sans son fidèle public.
Par ailleurs, en cas d'incident (si des fans des deux clubs se retrouvent dans la même tribune ou de provocations policières), les anciens abonnés, majoritairement boycotteurs, seront dédouanés.


Alors que les résultats soient bons ou pas, que ce qui était notre club et est à l'heure actuelle le Colony FC joue contre Marseille ou un club amateur en coupe de France, boycottons le Parc, boycottons le plan Leproux et attendons un avenir meilleur. Car à terme, en se privant de ses 13 000 fans les plus fidèles, le club court à sa perte.

Et puis même si on a vu à Séville que le club a décidé de nous bannir jusqu’en dehors de nos frontières, nous vous incitions à aller suivre le Paris SG en coupe d'Europe. Bravo aux fans parisiens présents à Séville et à Tel Aviv.















Pour finir, un grand bravo à tous les abonnés boycotteurs!! Le boycott est un succès, merci à vous.
Le Paris SG c'est nous, pas sa direction qui détruit petit à petit l'âme et l'identité de ce club.


Ex-LF’91